Tsubaki (Aki Shimazaki, 1999)
Dans Tsubaki, de la Japonaise Aki Shimazaki, Yukiko, une survivante de Nagasaki, laisse après sa mort à sa fille une lettre relatant les épisodes de sa jeunesse qu’elle a gardés secrets depuis plus de cinquante ans. Yukiko a en effet commis un meurtre qu’elle n’a jamais pu avouer, et attendu de mourir pour en informer sa fille. En à peine plus de 100 pages et avec un style très épuré, l’auteure livre ici un petit bijou d’émotion, de mystère et de rebondissements, qui nous tient en haleine du début à la fin. Pas un mot de trop dans ce texte, qui s’avère une belle réflexion sur la mort, omniprésente, mais aussi le destin et l’amour impossible. Ce roman subtil, touchant et instructif (notamment en ce qui concerne la Seconde Guerre Mondiale) est à découvrir de toute urgence.