Les soldats de l'aube (Deon Meyer, 2000/2003)
Les soldats de l’aube, du Sud-Africain Deon Meyer, mérite amplement (pour une fois) son Grand Prix de Littérature policière reçu en 2003. Zatopek « Zet » Van Heerden, un détective privé, est chargé de trouver le testament de Jon Smit, dérobé en même temps que son assassinat, quelques mois plus tôt ; un testament sans lequel sa femme ne peut hériter. Zet va se heurter à de nombreuses interrogations : qui était vraiment ce Smit qui semblait mener une double vie ? Pourquoi a-t-il été tué ? Que contenait – hormis le fameux testament – son coffre-fort dévalisé ? L’intrigue est haletante, la plume fluide et soignée, et la construction impressionnante de maîtrise. La double narration (l’alternance de chapitres contant l’enquête menée par Zet, et ceux où le privé, devenu narrateur, évoque son propre passé) rend le texte original et dynamique, tout en nous réservant de belles surprises… À la lecture de cet opus, Deon Meyer n’a rien à envier aux Mankell et Connelly. N’hésitez plus : ce roman est une merveille.